Le Katana , sabre japonais, est devenu très populaire ces dernières années.
Des manga à kill bill, en passant par le dernier samurai (au passage histoire d’un français et pas d’un américain) tout le monde connait aujourd’hui les qualités qui lui sont attribuées.
Le IAI est l’art de dégainer le katana et de couper avec le même geste. Ce qui est un avantage considérable lors d’un affrontement.
Au fil de l’histoire de nombreux guerriers ont développé au sein de quelques 400 écoles différentes des centaines de situations d’entraînement, représentant des
séquences de combat contre un ou plusieurs attaquants.
Le Iaijutsu, technique destinée à tuer un adversaire le plus rapidement possible a connu diverses appellations.
Il est devenu IAIDO, discipline martiale éducative et est considéré au Japon comme «l’essence» des arts martiaux.
L’entrainement se fait généralement seul (il n’y est pas possible de rendre l’autre responsable de ses échecs), parfois avec un vrai sabre et comprend également de travail au sabre de bois (bokken) et la coupe de cibles (tameshi giri). Concentration, visualisation des situations de combat, qu’il faut rendre «vivantes ».
Bien que souvent perçu de l’extérieur par les néophytes comme des figures théâtrales, il faut se remettre à l’esprit qu’un combat au sabre est pratiquement toujours un combat mortel, au moins pour l’un des deux participants.
L’esprit de la pratique doit traduire et permettre de comprendre ces éléments.
Notre programme de pratique va de l’école Muso Shinden, la plus rependue au Japon car exprimant la simplicité « le dépouillement » du geste (nécessité pour être efficace)
à Ryushin shochi ryu , une école directement issue des duels de la période féodale japonaise, en passant par plusieurs autres méthodes, complémentaires entre elles.