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C’est depuis la fin du 19° siècle, début du 20° que les arts martiaux japonais ont fait leur entrée en France, aussitôt après l’exposition universelle de 1889 où l’on vit des samurai armés de leur katana.
Très vite sujet de beaucoup de phantasmes, déjà.
Le jujitsu fit son apparition avec la venue de M° Kawaishi, puis l’aikido, appelé « jujitsu supérieur » avec la venue des M° Mochizuki et Tadashi ABE, dans les années 50.
Depuis de très nombreuses autres disciplines ont franchi la frontière. D’autres, parfois fantaisistes ont vu le jour.
Nos pratiques se veulent dans la tradition, c’est-à-dire en proposant des disciplines qui ont de vraies racines dans l’histoire japonaise.
Le Budo japonais propose d’utiliser les anciennes techniques de combat à des fins éducatives.
La finalité éducative ne doit rien enlever à la qualité d’exécution technique ni à leur réalisme, elles y perdraient justement leur qualité.
Aiki (activité en sommeil)
- L’aikido : et ses disciplines associées, avec une approche non sportive, qui cherche à construire des bases solides.
- Eki taijutsu : le corps fluide, où une approche différente de la progression en aiki
- Aiki buki waza : L’application des principes d’aiki à d’autres méthodes et pratiques, bâton court, canne etc…
- Aiki Taiso : préparation du corps et de l’esprit aux pratiques des arts martiaux.
Notre pratique est influencée par nos enseignants, dont le chef de file fût Me TAMURA décédé récemment.
D’autres approches et d’autres sources complètent se cheminement.
Les séances sont donc dédiées à tous ces aspects, des séances supplémentaires à thèmes venant compléter.
Le maniement du sabre japonais
- Iaido : quintessence de l’esprit des arts martiaux, voie par excellence.
Style principal : Muso Shinden Ryu, réputée et appréciée pour son « dépouillement », recherche du mouvement épuré, élément indispensable à toute efficacité martiale.
- Iai jutsu : forme combative ancienne du Iaido. Recherche avant tout l’efficacité dans des situations variées. Gestes vifs et précis. Style abordé : Ryushin Shochi Ryu, branche moderne d’une très ancienne école de la période féodale japonaise, très crainte par d’autres écoles (d’autres styles également).
- Kenjutsu : maniement du sabre une fois dégainé, escrime proprement dite. Sans aspects sportif ni compétitif comme le Kendo, sans protections ni armes factices. Perception, rapidité, précision et contrôle. Kasumi Shinto Ryu, Ryushin Shochi Ryu, etc.
- Tameshi giri : coupe de cibles avec des vrais sabres. Test d’efficacité et de concentration. Style Toyama Ryu.
Le maniement des bâtons
- Jodo/ jojutsu : utilisation d’un bâton de 1m28 de long. Tous les composants d’un combat réel. Style Shinto Muso Ryu, école du fondateur et inventeur de l’arme.
- Tanjo jutsu : associé au jojutsu, style Uchida Ryu.
- Hanbo : « canne » droite de 91 cm, utilisée en défense par diverses écoles d’aikijutsu et ninjutsu. Notre utilisation est en rapport avec l’aikido, mais on y retrouve des techniques apparentées à Kukkishin Ryu.
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